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Florilège


Noël 2004, Anne devant son ordinateur, devant le massif du Mont Blanc. (Photo de Jean Philippe Azaïs).

Shoppenhauer, la métaphore des hérissons

Les petits hérissons avaient froid, ils se rapprochèrent,
ils se rapprochèrent et se piquèrent
Ils se piquèrent et s'éloignèrent
Éloignés- les petits hérissons eurent froid
Ils eurent froid, et se rapprochèrent
Ils se rapprochèrent et se piquèrent
et ils eurent mal et s'éloignèrent ... etc.

Sartre disait : l'en soi, le pour soi et le pour autrui sont toujours différents

Make new friends, but keep the old
The ones are silver,but the others are gold

On ne peut pas se baigner deux fois dans la même eau du même fleuve

"Rien ne dure si on ne s'en occupe pas", ni l'amour, ni l'amitié, ni la santé; ni les fleurs, qu'il faut arroser et regarder, et même à qui il vaut mieux parler.

"Les faits sont têtus"
"La carte n'est pas le territoire" (la Sémantique Générale)
"On ne peut pas s'asseoir sur l'idée d'une chaise" (Sémantique Générale )

Ce qui est fait n'est plus à faire - et donc n'encombre plus l'esprit et libère l'énergie et la mémoire pour autre chose.

"C'est évident, mon cher Watson"- Sherlock Holmes

Une fleur au Chapeau, à la bouche une chanson..., et c'est tout ce qu'il faut à nous autres bons garçons pour aller jusqu'au bout de la terre. (Trenet)

Si tu savais fillette, fillette ce qui t'attend... chantait Juliette Greco

La confiture ça dégouline
Ça coule coule sur les mains
Ça passe par les trous d'la tartine
Pourquoi y a-t-il des trous dans l'pain

Bien sûr on peut avec du beurre
Les trous on peut bien les boucher
Ça ne sert à rien c'est un leurre
Car ça coule par les côtés

Faudrait contrôler sa tartine... Les Frères jacques

le Roi des cons

Non certes elle n'est pas bâtie
Non certes elle n'est pas bâtie
Sur du sable sa dynastie
Sur du sable sa dynastie

Il y a peu de chances qu'on
Détrône le Roi des cons.
...
Que ça c'est vu dans le passé
Que ça c'est vu dans le passé
Marianne soit renversée
Marianne soit renversée

Il y a peu de chances qu'on
Détrône le Roi des cons.

Georges Brassens

Le petit cheval dans le mauvais temps
Qu'il avait donc du courage
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière et lui devant

Il n'y avait jamais de beau temps
Dans ce pauvre paysage
Il n'y avait jamais de printemps
Ni derrière ni devant

Mais toujours il était content
Menant les gars du village
A travers la pluie noire des champs
Tous derrière et lui devant

Sa voiture allait poursuivant
Sa belle petite queue sauvage
C'est alors qu'il était content
Tous derrière et lui devant

Mais un jour, dans le mauvais temps
Un jour qu'il était si sage
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière et lui devant

Il est mort sans voir le beau temps
Qu'il avait donc du courage
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière ni devant

Georges Brassens

J'ai la mémoire qui flanche
J'me souviens plus très bien
Comme il était très musicien
Il jouait beaucoup des mains
Tout entre nous a commencé
Par un très long baiser
Sur la veine bleutée du poignet
Un long baiser sans fin

J'ai la mémoire qui flanche
J'me souviens plus très bien
Quel pouvait être son prénom
Et quel était son nom
Il s'appelait Je l'appelais
Comment l'appelait-t-on?
Pourtant c'est fou ce que j'aimais
L'appeler par son nom

J'ai la mémoire qui flanche
J'me souviens plus très bien
De quelle couleur étaient ses yeux?
J'crois pas qu'ils étaient bleus
Étaient-ils verts, étaient-ils gris?
Étaient-ils vert de gris ?
Ou changeaient-ils tout le temps d'couleur
Pour un non pour un oui?

J'ai la mémoire qui flanche
J'm'en souviens plus très bien
Habitait-il ce vieil hôtel
Bourré de musiciens
Pendant qu'il me pendant que je
Pendant qu'on faisait la fête
Tous ces saxos, ces clarinettes
Qui me tournaient la tête

J'ai la mémoire qui flanche
J'me souviens plus très bien
Lequel de nous deux s'est lassé
De l'autre le premier?
Etait-ce moi? Etait-ce lui?
Etait-ce donc moi ou lui
Tout ce que je sais c'est que depuis
Je n'sais plus qui je suis

J'ai la mémoire qui flanche
J'me souviens plus très bien
Voilà qu'après toutes ces nuits blanches
Il me reste plus rien
Rien qu'un p'tit air qu'il sifflotait
Chaque jour en se rasant

Faudel

Chantée par Jeanne Moreau

Une fleur au chapeau
À la bouche une chanson
Un coeur joyeux et sincère
Et c'est tout ce qu'il faut
À nous autres, gais lurons
Pour aller au bout de la terre

Vous qui nous regardez passer
Dans le soleil ou sous l'orage
Peut-être bien que vous pensez
Que nous avons bien du courage
Pour ainsi nous harasser
À courir le long des routes
Vous ne savez ce que c'est
Vous ne saurez jamais sans doute

Ah! comme nous serions heureux
Si nous pouvions la vie entière
Courir par les chemins ombreux
Ou sur les routes familières
Depuis les sommets neigeux
Jusqu'au bord des mers profondes
À travers nos cris joyeux
Nous dirions au vaste monde...
[qu'il faut peu de choses pour être heureux. AAS]

 

Chanté par Charles Trenet, les Scouts de France et les Éclaireuses et par toute la jeunesse d'avant guerre.

 Skipper bénévole, croisière voil